Soutien à Madame Diakité

mardi 26 janvier 2010

Au cours de l'entretien, Mme Vallée a évoqué le fait que Madame Diakité avait refusé un studio à Villeneuve Saint Georges qui lui avait été proposé en juin 2009 par l'association Tremplin 94. Tout comme elle en avait donné les raisons en juin 2009, Madame Diakité a expliqué ce refus à Madame Vallée par le risque d'être séparée de ses enfants. En effet, à cette époque, Madame Diakité, hébergée par ses beaux-parents, avait prévu un voyage au Mali pour revoir sa mère qu'elle n'avait pas vu depuis 14 ans et lui présenter ses enfants. Si, juste avant ce voyage, elle avait acceptée la proposition de l'association et donc quitté le domicile conjugal, son mari, ayant autorité sur ses enfants sur le territoire malien, aurait pu empêcher le retour des enfants en France en représailles.
Aujourd'hui à 12h25, le pôle hotelier du Samu Social a joint Madame Diakité pour lui fixer un rendez-vous le mercredi 3 février afin de discuter avec elle de la possibilité de lui attribuer un hébergement d'urgence pour une période de 18 mois.

lundi 25 janvier 2010

Lundi 25 janvier, lors d'un appel au 115 pour demande de renouvellement d'hébergement, le Samu Social demande à Madame Diakité de les recontacter avec le concours d'une assistante sociale afin que la prise en charge puisse être prolongée.
Sachant que l'assistante sociale, Madame Guillou-Druon ne suivait plus le dossier de Madame Diakité, un membre du comité de soutien est entré en relation avec l'Espace Départemental des Solidarités pour trouver une solution. En effet, l'accompagnement social est un droit pour tous et la famille de Madame Diakité ne peut être laissée seule sans soutien.
Très gentillement, Madame Vallée, assistante sociale, a accepté de reprendre le dossier et a fixé rendez-vous à Madame Diakité mardi 26/01 à 11h.

samedi 23 janvier 2010

Le dossier de Madame Diakité et les manquements de la commune de Maisons-Alfort par rapport à la loi DALO sont évoqués dans le magazine de la ville de Maisons-Alfort, dans la rubrique "expression des groupes politiques représentés au conseil municipal de Maisons-Alfort"

jeudi 24 décembre 2009

Jeudi 24 décembre, Monsieur Arcal a essayé de joindre Mme Pesqué, Directrice générale des services, sans succès. D'après le secrétariat de Monsieur le Député-Maire, elle devait le rappeler dans la journée. Evidemment il n’en a rien été.

Il est toujours impossible de joindre les interlocuteurs concernés en mairie. Toute demande trouve porte close !

mardi 22 décembre 2009

Un membre du collectif de soutien a tenté d'appeler l'armée du salut, les différents centres d'hébergement de Paris et du Val-de-Marne, soit plus de 25 associations. Rien, aucune place, malgré la situation de Madame Diakité et Noël qui approche.

Quelques jours auparavant, la situation de Madame Diakité avait été évoquée auprès de Madame Banide qui n'a pas souhaité approfondir le sujet et a clairement fait comprendre à son interlocuteur qu'elle n'était pas concernée par le problème de Madame Diakité, ni en tant que représentante de la mairie, ni d'un point de vue humanitaire.

lundi 21 décembre 2009

Jeudi dernier, le samu social a accepté de renouveler la chambre d'hôtel jusqu'au lundi 21 décembre. Aujourd'hui, il propose à Madame Diakité un nouvel hébergement de deux nuits dans un hôtel à Parray Vieille Poste, dans le département de l'Essonne. Elle doit donc, avec ses quatre enfants, déménager à nouveau toutes ses affaires et se rendre sur place avant ce soir.
Elle devra recontacter le samu social mercredi pour une nouvelle prise en charge (et peut-être un nouvel hôtel !)

D'autre part, toujours aucune nouvelle n'est donnée par l'assistante sociale madame Guillou-Druon au sujet du dossier DALO. Un représentant du collectif de soutien a donc écrit une lettre pour en obtenir le numéro d'enregistrement.

lundi 14 décembre 2009

Un représentant du collectif de soutien a repris contact avec le 115 dans la matinée et a réussi à joindre un responsable. Le dossier a été débloqué.
Ce soir à 17h, Madame Diakité s'est vue attribuer une chambre d'hôtel dans le XVIIIème arrondissement. A 19h, elle a récupéré ses affaires et a pu se rendre à l'hôtel où elle est arrivée avec ses quatre enfants à 21h.

dimanche 13 décembre 2009

Mr Arcal, accompagné d'un représentant du collectif de soutien, s'est rendu à la résidence Louis Fliche pour identifier les logements d'hébergement d'urgence indiqués lors du conseil municipal.
En fait, les maisons-relais de la résidence ne relèvent pas de la loi DALO mais sont gérées par une association privée, l'AFTAM, qui n'y accueille que des individus sur dossier en vue d'une réinsertion sociale (et non dans l'urgence), et en aucun cas des familles.

samedi 12 décembre 2009

Mr Arcal a tenté de joindre Mr le Député-Maire, au sujet du dossier de Madame Diakité, sans succés. Il a toutefois réussi à contacter Mr Capitanio, 2ème Maire Adjoint, qui lui a fait remarquer que ce sujet ne faisait pas partie de ses délégations et que cela relevait des compétences du 115.

vendredi 11 décembre 2009

Toujours aucune nouvelle de la mairie de Maisons-Alfort. Madame Diakité est toujours sans logement fixe et ne sait pas le matin où elle et ses enfants vont dormir le soir !

jeudi 10 décembre 2009

Lors du conseil municipal de ce jour, Mr le Député-Maire a été questionné par Mr Arcal au sujet des logements d'hébergement d'urgence que les communes sont tenues d'avoir à disposition en application de la loi DALO, afin de connaître le parc dont dispose Maisons-Alfort. Il a été répondu que de tels logements existaient à la résidence Louis Fliche (Maisons-relais).
Jeudi 10/12, Mr Van den Born, directeur adjoint des services généraux de Maisons-Alfort, a été contacté par un représentant du collectif de soutien qui l'a informé que Madame Diakité était bien en possession du recepissé de sa procédure de divorce. Ce monsieur a promis d'accelerer le dossier de demande de logement social et de rechercher une solution d'urgence pour Madame Diakité et ses enfants.
Ce monsieur s'est engagé à recontacter ce représentant dans la journée.

A 19h, Mr Van den Born n'avait pas recontacté le représentant du collectif malgré son engagement.

D'autre part, Mr Van den born a été informé de la situation financière critique de Madame Diakité, et de son impossibilité de continuer à financer son hébergement actuel (75 €la nuitée).
Enfin, il a également été porté à sa connaissance que l'assistante sociale, Madame Guillou Druon, tout comme sa responsable hiérarchique, avait refusé de rencontrer Madame Diakité et la représentante du collectif de soutien qui l'assistait, hier.

mercredi 9 décembre 2009

L'OPAC Val-de-Marne a été contacté mercredi 9/12 par le collectif de soutien pour avoir connaissance de la suite donnée au dossier de demande de logement social . Cet organisme n'a jamais rien reçu du service logement de la mairie de Maisons-Alfort, alors que Madame Diakité a effectivement fait la demande d'un logement locatif social auprès de ce service municipal. (Numéro d'enregistrement 094-0209-878-199-94046)

Mercredi 9/12, Madame Diakité a obtenu du Tribunal de Grande Instance de Créteil un double de son dossier d'aide juridictionnelle dans le cadre de sa procédure de divorce.
Ce matin, Madame Diakité a tenté de rencontrer l'assistante sociale, Madame Guillou-Druon. Celle-ci, présente dans les locaux, a refusé catégoriquement de la recevoir. Le même refus a été opposé à Madame Diakité par la responsable.

Par ailleurs, le SAMU social (115) (dont le slogan est "solidaires, sans conditions" !) a de nouveau été appelé pour trouver une solution d'urgence.
Résultat : L'aide du samu social lui a de nouveau été refusée. Le samu social reproche en effet à Madame Diakité de ne pas avoir rappelé alors qu'ils avaient cherché à la joindre, de ne pas s'être présentée à un rendez-vous...
Pourtant, le Samu social a lui-même "oublié" d'honorer un rendez-vous qui avait été donné à Madame Diakité à l'hotel où elle était hébergé : personne ne s'était présenté !

Aujourd'hui encore, Madame Diakité devait joindre le samu social pour un rendez-vous téléphonique à 10h30. Il lui a été demandé de rappeler à 12h30.

Bilan ce soir : Aucun logement proposé à Mariam, ni par les services de solidarité, ni par les services sociaux de la mairie de Maisons-Alfort.

TR: ARTICLE DU PARISIEN "MARIAM DIAKITE" du 05 décembre 2009

Maisons-Alfort

UNE EMPLOYEE communale de Maisons-Alfort, en poste à l'école maternelle des Planètes, fait l'objet d'une campagne de soutien de la part des parents d'élèves et d'équipes enseignantes. Ils souhaitent aider cette mère de famille, battue par son mari, à sortir de l'impasse où elle se trouve depuis des mois. La jeune mère de quatre enfants navigue d'hôtel en hôtel, via l'aide sociale, en attendant un logement sûr sollicité auprès de son employeur.
La mairie tergiverse.
« L'aide aux femmes maltraitées est la cause nationale de 2010, il faudrait pourtant que la mairie réagisse dès maintenant ! » Les parents d'élèves de l'école maternelle des Planètes, à Maisons-Alfort, sont révoltés par la situation de Mariam, 29 ans, mère de quatre enfants. Ils ont d'ailleurs occupé l'établissement scolaire dans la nuit de mardi à mercredi et ont rédigé une pétition signée par une centaine de personnes. Ils crient toujours au scandale. « Madame Diakité est victime depuis plusieurs années de violences conjugales, elle a eu le courage de réagir. Après plusieurs dépôts de mains courantes, elle a décidé de porter plainte contre son époux le 11 septembre et s'est, de ce fait, retrouvée à la rue avec ses enfants âgés de 4 à 11 ans. » Dès lors, c'est un enchaînement d'hébergements d'urgence de Paris à Villeneuve-Saint-Georges, en passant par Montgeron (Essonne), avec l'aide de plusieurs associations d'aide sociale. « Parallèlement, une demande de logement a été enregistrée à la mairie de Maisons-Alfort, en février 2009. Et le dossier complet a été remis en septembre à la direction générale des services. Mais depuis, rien n'avance. » En mairie, la directrice générale des services précise être au courant de l'affaire de Mariam Diakité, jeune femme qualifiée de « posée, modérée, sobre, parfaite dans le travail depuis son embauche en CDI du 5 mai 2008 ». Mais des doutes sont émis sur la véracité de son histoire « faute de documents formalisant sa séparation de corps ou demande de divorce ». Cependant, la directrice affirme qu'elle recevra la jeune femme lundi prochain en mairie. Chez les parents d'élèves et enseignants solidaires, les documents sont pourtant présentés. Mariam Diakité a déposé plainte, a entamé une demande de divorce auprès d'un avocat et paie 75 € par jour un hôtel-studio à Villeneuve-Saint-Georges pour ne pas être à la rue. Une collecte est d'ailleurs prévue pour lui venir en aide.

Le Parisien

mardi 1 décembre 2009

Communique de presse (n°1)
URGENT 94700
École maternelle/primaire de Maisons Alfort (94700) , - quartier planète - en solidarité avec un agent communal - risque d’occupation de l’établissement ce soir.

SI LA MAIRIE NE RÉAGIT PAS, les enseignants et parents d’élèves vont occuper l’école dès ce soir – 1er décembre 2009 –

Pourquoi ?
Madame DIAKITE est agent communal employée par la ville de Maisons-Alfort et en poste sur l'école maternelle des Planètes. Elle est mère de 4 enfants entre 4 et 11 ans scolarisés sur le groupe scolaire Charles Péguy à Maisons-Alfort.

Elle était hebergée avec son époux et ses enfants au domicile de ses beaux-parents, 10 avenue de la Liberté à Maisons-Alfort. Victime depuis plusieurs années de violences conjugales, elle a décidé en juin 2009 que la situation ne pouvait perdurer ainsi tant pour elle que pour ses enfants qui étaient régulièrement les témoins de ces faits de violence.

Elle a donc, après plusieurs main courantes déposées au commissariat de Maisons-Alfort, décidé de porter plainte contre son époux le 11 septembre 2009 et s'est, de ce fait,retrouvée à a rue avec ses 4 enfants. Après une nuit passée dehors, l'espace départemental des Solidarités des Juliottes, par l'intermédiaire de Mme Guillou Druon, assistante sociale, lui a trouvé un hébergement d'urgence en hotel dans le 18ème arrondissement de paris pour une période de 8 semaines sans possibilité de renouvellement. Une demande de logement a été enregistrée à la mairie de Maisons-Alfort depuis le 24 février 2009 sous le numéro 094-0209-878-199-94046. Les représentants de la mairie s'étaient engagés à s'occuper de son dossier en priorité dés que le depot de plainte serait fait.

Malgré de multiples contacts (M. Bergot, M. Van Den Born, Mme Benoit, M. Nickez), ainsi qu'une lettre recommandée signée des enseignants de Maisons-Alfort à Monsieur le Maire nous sommes restés sans réponse. Le 11 novembre M.Herbillon et son adjoint M. Capitano ont été saisis en personne et ont prétendu ne pas être au courant de l'affaire. Ils se sont alors engagés à agir dés le lendemain....

Hier à 20h30, le 115 a signifié à Mme DIAKITE qu'elle devait libérer le logement d'urgence qu'elle occupait avec ses 4 enfants sur le champs, ce qu'elle a refusé sur nos conseils. L'assistante sociale en charge de son dossier Mme Guillou - Druon (relais des Juliottes) l'a, ce matin,jetée dehors en lui disant que seule la mairie pouvait lui trouver un logement.

Les parents d'élèves ainsi que l'équipe enseignante ont décidé sans réponse de la Mairie dans la journée d'occuper à compter de ce soir l'école des Planètes 9 rue de Marne 94700 Maisons-Alfort afin de trouver une issue à cette situation d'injustice insupportable

L’attente :
Les parents d'élèves, les professeurs et salariés municipaux de l'Ecole Primaire/maternelle des Planètes ( Maisons Alfort ) attendent une réponse IMMEDIATE de la Mairie à la situation dramatique dans laquelle se trouve leur collègue. Sans réponse positive des autorités compétentes, l'occupation de l'école sera effective dès ce soir.
Info presse/contact : Ecole des Planètes à Maisons-Alfort, 01.56.72.17.52

lundi 9 novembre 2009

Madame Diakité fait ouvrir un dossier de demande d'aide juridictionnelle au Tribunal de Grande Instance de Créteil.

mardi 20 octobre 2009

L'assistante sociale, Madame Guillou-Druon, ouvre un dossier DALO (droit opposable au logement) au nom de Madame Diakité.
Toutefois, malgré ses demandes, Madame Diakité n'a reçu ni copie du dossier, ni récépissé. Elle n'a donc à ce jour aucune information quant à l'avancée de ce dossier.

mercredi 7 octobre 2009

Monsieur le Prefet de la République a été saisi du dossier.
Aucune réponse.

vendredi 11 septembre 2009

Madame Diakité porte plainte contre son époux pour violences conjugales auprès du comissariat de Maisons-Alfort.